Les prairies mellifères ou mélittophiles conservent la biodiversité et l’équilibre de l’écosystème. En effet, celles-ci regroupent l’ensemble des plantes qui peuvent produire en abondance du pollen et nectar. Sachez qu’il existe différentes plantes, grimpantes, fleuries, arbustes ou autres, qui peuvent contribuer cet aspect. Sur ce, faut-il déjà mieux comprendre les impacts des prairies mellifères sur le bon fonctionnement des écosystèmes et du rendement agricole ?
Différentes plantes composant les prairies mellifères
Il existe une variété de plantes (à floraison précoce ou à celle tardive) qui peuvent couvrir les prairies mellifères et accueillir les abeilles et autres insectes pollinisateurs. A savoir : les plantes arbustes, les plantes aromatiques, les plantes fleuries, les plantes potagères et bien d’autres.
Pour commencer, les plantes arbustes fleuries (laurier-cerise, sureau noir, mahonia, buisson ardent, buis, cotonéaster, troène, aubépine, viornes, seringat, lilas, etc.) ou fruitiers mellifères peuvent être grimpantes (chèvrefeuille, glycine, lierre, vigne-vierge, etc.) ou à ornement (amélanchier, saule, châtaignier, catalpa, peuplier, tilleul, tamaris, érables champêtres ou sycomores, eucalyptus, arbre de Judée, sophora, etc.). Ensuite, les plantes aromatiques mellifères attirant les insectes pollinisateurs concernent le basilic, la coriandre, le fenouil, la mélisse, l’origan, la menthe, le romarin, la sarriette, la sauge, le thym et entre autre. Puis, les plantes fleuries (telles que l’aster, la bruyère, la campanule, le cosmos, le coreopsis, la digitale, la giroflée ravenelle, la gypsophile paniculée, l’hellébore, la lavande, le lupin, la rose trémière, le souci, le tournesol, la valériane, etc.) annuelles, bisannuelles ou vivaces réveillent le bonheur des jardiniers et la splendeur de la nature. Par ailleurs, parmi les plantes potagères appréciées par les abeilles on peut citer les artichauts, les melons, les framboisiers, les courgettes, les cassissiers, les panais, les groseilliers, les courges et les carottes.
Enfin, vous pouvez également trouver dans les prairies mellifères les plantes telles que : l’ail des ours, l’amandier, la bourdaine, la bourrache officinale, la centaurée, le cerisier griottier, le cerisier merisier, le chardon, la ciboulette, le colza, le coquelicot, le cornouiller mâle, le cytise faux ébénier, l’épilobe en épi, l’hysope anisé, le lilas, la luzerne, le mélilot blanc, la moutarde, le néflier, le noisetier, l’ortie, la phacélie à feuilles de tanaisie, le pissenlit, le pommier, le prunellier, le prunier, le robinier, le sainfoin cultivé, le sarrasin, les sauges, le saule, les symphorines blanches, les trèfles, la vipérine commune, etc.
Valeur apicole des prairies mellifères
Les prairies mellifères influent considérablement sur la capacité de production des matières premières (miellat, nectar, pollen, propolis, etc.) pour la ruche et l’exploitation par l’apiculture. En effet, le nectar produit une quantité suffisante en glucide, en lipide, en protéine, en acide aminé, en oligoélément, en antioxydant et autres vitamines (H,E, C, B). Par contre, pour renforcer la qualité de l’alimentation humaine, le pollen peut contenir de l’azote, de l’acide organique, de l’acide nucléique, de l’enzyme, du piment et du stérol…
Avantages de la conservation des praires mellifères
Techniquement, les prairies mellifères attirent les abeilles et insectes pollinisateurs, assurant le nectar et la pollinisation des plantes fleuries-fruitières-légumineuses. D’un point de vue esthétique, rien qu’a le voir, cela suscite la convoitise, le bonheur de la vue et des jardiniers. Ensuite, cultiver les plantes mellifères constitue un meilleur geste éco-responsable et contribue à la préservation de l’écosystème et à la protection de la biodiversité. Puis, pour les professionnels apiculteurs, la qualité du pollen et richesse en protéines influent sur la performance des productions du miel et offrent des vertus thérapeutiques-antioxydant-antibacterien-antispetique-antiinflammatoire à l’homme. Toutefois, veuillez bien conserver l’aspect champêtre des lieux, la quantité et diversité des plante mellifères ainsi que l’usage des pesticides pour bien conserver le nectar, la propolis, le miellat et l’aspect bio des pollens.